Article 1. Adhésion à mythodologie
1.1 Valeurs de mythodologie
Mythodologie défend des valeurs et une posture auxquelles elle attache
une importance primordiale, reposant sur quelques principes forts, auxquels
l’adhésion à Mythodologie vaut acceptation, sous peine de possible exclusion
ou non renouvellement en cas de manquements graves. Ces différents point
(inclusivité, respects, etc) sont détaillés dans la Charte de l’association. En cas de différend ou de comportements contraires à ceux-ci entre des membres de l’association, le bureau pourra être saisi pour régler le problème.
1.2 Validation d’une adhésion
Pour qu’une personne devienne membre, elle doit d’abord contacter le
bureau de l’association pour formellement demander à adhérer l’association.
Avant que le bureau de l’association puisse valider l’adhésion d’un candidat,
celui-ci doit avoir lu et approuvé les statuts de l’association, sa charte, ainsi
que le règlement intérieur en vigueur.
Suite à cette approbation, le bureau initie un vote sur l’adhésion du candidat
auquel chaque adhérent peut participer. Dans la mesure du possible, les
membres s’engagent à statuer rapidement sur les demandes d’adhésion. Si un
doute subsiste quant à l’alignement du candidat avec les valeurs de
l’association, ou si une abstention significative est observée, la décision
d’adhésion peut être suspendue en attente de plus d’information.
L’acceptation de l’adhésion entraîne le paiement de la cotisation, l’inscription
du nouveau membre sur les listes de l’association et l’annonce de son adhésion aux membres existants.
1.3 Cotisations
Le montant de la cotisation est de 20 euros / an.
Le bureau exécutif (ou par délégation le Trésorier, dans les cas évidents) peut toutefois décider d’accorder d’autres modalités dans les cas suivants :
- adhérent étudiant non rémunéré : 10 euros / an ;
- adhérent chômeur ou en situation financièrement précaire : 1 euro / an.
La cotisation doit être réglée :
- pour les nouveaux adhérents, dans un délai d’un mois après acceptation
de la candidature par le bureau; - pour les anciens adhérents, dans un délai de deux mois après la date de l’Assemblée générale ordinaire.
Article 2. Vie de l’association
Les activités relèvent essentiellement soit de la création et diffusion
collective de contenus, soit d’actions internes en présentiel (réunion mensuelle, débats, formations, conférence, etc). À noter que ces dernières ne se limitent pas forcément aux réunions mensuelles : des ateliers en groupe plus limité sont bienvenus (il convient toutefois de veiller à une restitution collective régulière).
2.1. Mandat de participation aux activités et outils
Les modes d’actions sont nombreux (dossiers, articles, enquêtes,
expériences, médias, Fête de la science, conférence…). Toute aide, idée,
participation est bienvenue : il n’est nul besoin d’être expert sur le fond et sur
la forme, et toute demande ou offre de renfort sur une action sera acceptée
avec joie. En particulier, il faut veiller à ce que l’expertise des anciens ne
décourage ni ne laisse de côté les moins expérimentés. Une attention sera
également portée aux éventuels problèmes d’inclusivité (cf article 3.1 de la
charte sur l’inclusivité) que certains membres pourront créer par leur présence, volontairement ou non.
Lorsqu’un personne est désigné pour une tache, elle prend un mandat informel pour une durée pouvant aller de quelques minutes à plusieurs mois.
L’important est de toujours garder une forme de transparence avec les autres
membres.
Si une tache est plus importante, il peut être créé une commission sur le sujet
et les adhérents qui la rejoindront pourront désigner un responsable de
commission.
Les outils de l’association sont nombreux (site web, newsletter, forums,
conférences, listes, réunions, comité de lecture, etc). Leur bon fonctionnement est vital à l’association, mais demande du travail. N’hésitez pas à proposer votre aide, même non experte (il est facile de se former). En particulier, il faut veiller à ce que la charge mentale des différentes taches ne se concentre pas sur un nombre trop restreint de personne, qui peut être une source d’épuisement et/ou d’abus de pouvoir.
2.2 Engagement et contribution des membres
Participation non obligatoire, mais responsabilité d’engagement
En tant que membre de l’association, il est important de comprendre que la
participation active aux projets, réunions, et autres activités n’est pas une
obligation. Chaque membre est libre de s’engager dans les actions qui
l’intéressent, à la mesure du temps et de l’énergie qu’il ou elle est en mesure
de consacrer à l’association.
Cependant, si un membre choisit de se mandater sur un projet ou une action, il est essentiel qu’il ou elle respecte cet engagement. L’association repose sur la bonne volonté et la collaboration de ses membres, et le non-respect des
engagements peut avoir des conséquences sur le déroulement des activités et projets.
La participation à la vie de l’association peut prendre une multitude de formes : répondre à un mail, corriger une publication, etc. Mais pour se revendiquer de faire partie de l’association, les membres se doivent d’y participer un
minimum.
Communication sur les empêchements
Si un membre qui s’est engagé dans une action ou un projet se trouve dans
l’impossibilité de respecter son engagement, pour quelque raison que ce soit, il est vivement recommandé de communiquer cet empêchement dès que
possible. Cela permettra aux autres membres de l’équipe de s’adapter, de
réorganiser le travail si nécessaire, et d’éviter les retards ou les problèmes qui
pourraient survenir.
En cas d’empêchement, le membre concerné est invité à en informer les
responsables du projet ou de l’action, soit directement, soit via les outils de
communication internes de l’association. L’objectif n’est pas de culpabiliser ou
de pénaliser, mais de favoriser une communication ouverte et honnête qui
permettra à l’association de fonctionner de manière efficace et harmonieuse.
Il est compréhensible que chaque membre puisse avoir des contraintes
personnelles, professionnelles ou d’autres engagements qui peuvent affecter
sa disponibilité. L’important est de maintenir une communication claire et
respectueuse avec les autres membres de l’association. Dans cet esprit,
l’association encourage la tolérance, l’empathie et la compréhension mutuelle.
2.3 Sollicitations extérieure
L’association reçoit un certain nombre de sollicitations émanant de
l’extérieur, que ce soit des questions ponctuelles sur les réseaux sociaux à des demandes d’interviews et de conférences. Il convient de veiller à ce qu’un
maximum toutes les demandes et courrier soient traitées, et qu’a minima un
accusé de réception soit rapidement renvoyé (sauf sollicitation trop insultantes ou farfelues). L’ensemble des membres doit pouvoir avoir un accès aux réponses envoyées s’il en font la demande.
Gestion des demandes et mandatement
Si une demande d’intervention est reçue par l’association dans son ensemble,
une discussion collective à lieu pour choisir la personne mandaté pour
l’occasion, ou si l’invitation est décliné. Si des demandes urgentes arrivent
souvent, il peut être désigné un mandaté « responsable média » qui sera
chargé de gérer ses demandes urgentes. Soit iel décidera de ne pas donner
suite car la présence de notre association n’a pas une balance bénéfice/risque
positive, soit il trouve une personne disponible pertinente pour répondre à
cette sollicitation, soit elle se désigne elle-même.
Évaluation des risques
La prise de parole en public est à apprécier selon les risques inhérents au type de public (nature et taille) ou de média (écrit, audio, visuel), au format de
l’émission (direct ou enregistré, fortement ou faiblement monté, avec invités
multiples, public, questions…), à sa réputation, à la portée générique ou
spécialisée de l’intervention, et à la difficulté du thème. Il est vivement
conseillé de prendre connaissance d’un opus précédent, et d’interroger sur les
conditions de l’opportunité d’expression.
Responsabilité et conséquences
Il convient à la fois de mesurer (et faire prendre conscience au missionnaire) de la responsabilité de la parole publique, mais aussi, de veiller à ne pas
restreindre l’expression publique à un trop petit nombre de personnes. Les
conséquences et donc la responsabilité sont d’autant plus grandes que le
public est large (en tenant compte de l’enregistrement éventuel). Il convient
d’apprécier qu’une action pédagogique même limitée a du sens (du moment
qu’elle est positive) si elle touche un public très large, ou donne accès à un
type de public que l’on ne touche pas aisément autrement, mais que la simple
présence de notre association peut être à double-tranchant. La présence de
notre association sur certains espaces portant des valeurs contraires à celles
de l’association pouvant être facilement récupérable pour acquérir de la
légitimité, il est nécessaire de bien pouvoir mesurer ce qu’une telle expérience
nous apporterait.
Formations et demandes d’encadrement
Comme nous sommes une association et non des professionnels, nous devons reconnaître que nous n’avons pas forcément les compétences et le cadre réellement requis pour nous acquitter raisonnablement de cette tâche. Il convient donc de limiter ces participations aux situations où les membres
concerné·e·s sont suffisamment compétent·e·s, ou aux situations qui se
rapprochent d’ateliers et conférences plutôt que de cours et tutorats. Il n’est en principe pas de notre ressort d’assurer des formations scolaires ou de
l’encadrement de stages (sauf compétences dédiées du membre), il convient
de bien mesurer l’importante responsabilité spécifique à cette tâche.
2.4 Garanties épistémologiques et éthiques
Dans le même esprit de l’article 2.4, il faut considérer que toute
communication faite vers l’extérieur dans le cadre des activités de
mythodologie engage tacitement l’association. De même que les participations publiques doivent être validées, les contenus publics sur tout support doivent être relus à un moment ou un autre par d’autres membres de l’association (via les outils de travail interne).
Comme une partie du travail de l’association consiste à transmettre l’état
actuel de la recherche scientifique, une rigueur correspondant à une bonne
vulgarisation scientifique est nécessaire. Cela comprend des sources conformes et bien résumées, la transparence dans la démarche et le niveau de certitude, etc (en conformité avec la charte).
Les membres ne sont pas tenu·e·s d’être spécialistes de toutes les thématiques ou disciplines qu’iels décident d’aborder dans leurs contenus : la
méconnaissance n’est donc pas susceptible de se voir sanctionnée. Cependant, chaque membre est tenu·e, dans la mesure du possible, de prendre en compte les critiques sourcées ou les arguments pertinents et respectueux qui lui sont adressés en vue de diffuser du contenu dont la précision s’approche, autant que possible, de l’état actuel des connaissances sur les sujets abordés.
2.5 Publications
Les membres de l’association qui réalisent ou publient, par son biais, des
travaux de toute nature (articles, outils pédagogiques, etc.), cèdent à
mythodologie un droit de publication et d’exploitation, limité au cadre de
l’association. Cette exploitation se fait conformément à l’objet de l’association
et sans but lucratif.
Reconnaissance des contributions
L’association s’engage à reconnaître la contribution de chaque participant dans les différents travaux et à ne pas effacer leur travail derrière une appellation générique associative.
Droit de diffusion non exclusif
Le droit de diffusion accordé à l’association n’est en aucun cas exclusif. L’auteura reste libre de diffuser et d’exploiter ses travaux à sa guise et en dehors de l’association.
Retrait des travaux
Le retrait amiable des travaux concernés et donc l’abandon du droit de
publication est possible si cela est motivé par de bonnes raisons (obsolescence, nécessité de refonte, etc.). Cette action doit toujours être effectuée dans un esprit d’entente et de compromis.
2.6 Conduite lors des réunions
Les différentes réunions sont organisé selon un ordre du jour qui si
possible est connu à l’avance. En début de réunion, quelqu’un est désigné pour prendre un compte-rendu de réunion qui sera accessible après la réunion, et une personne est chargé d’animer la réunion afin que celle-ci ne dure pas trop longtemps.
De manière à ce que chaque point de vue puisse être exprimé et débattu et
pour éviter les potentielles dérives autoritaires, personne n’est censé
monopoliser la parole lors des réunions de l’association. Plus encore lorsqu’une décision doit être prise, il faut que la parole puisse circuler et qu’aucun membre ne soit réduit au silence sans avoir pu exprimer son point de vue.
Chaque membre ayant un rapport différent à la prise de parole, l’association
doit pouvoir garantir la circulation de celle-ci, quitte à mettre en place des
outils en ce sens (tour de parole, double liste, etc). Dans les cadres où la
discussion informelle et le consensus ne suffisent pas, il peut être mis en place un tour de parole ou un vote à majorité relative.
2.7 Médiation
En cas de différend problématique au sein de l’association, notamment
lors d’une procédure d’exclusion, une équipe de médiation est formée pour
tenter de concilier les différents points de vue. Par défaut les membres du
bureau sont tous médiateur·ices. L’équipe de médiation ne peut pas être
constituée d’initiateur·ices d’une procédure d’exclusion.
Sur la base du volontariat, un·e ou plusieurs membre(s) peuvent se proposer
pour faire partie de cette équipe de médiation. En l’absence de volontaire, un·e médiateur·rice est désigné·e par tirage au sort au sein des membres actifs. La personne tirée au sort peut refuser.
2.8 Modalité de suspension et d’exclusion
Lorsqu’une personne pose un problème important à la vie de
l’association (mise en danger de l’association ou un de ses membres, la
divulgation d’informations internes à l’association sans l’autorisation de ses
auteur·rices, non-respect répété de la charte), une demande d’exclusion peut
être demandé. La procédure d’exclusion d’un·e membre doit commencer par
une demande formelle au bureau de trois membres ou plus, appelé·es les
initiateur·rices. Après quoi le bureau lance la procédure qui prévoit les règles
suivante :
- Information au membre qu’iel est visé par une procédure et suspension
de ses accès au canaux de communication de l’association. Par défaut les
noms des initiateur·rices ne seront pas connus par le membre visé. - Lancement d’une discussion (si besoin d’un vote) auprès de l’ensemble
des membres où les initiateur·rices pourront discuter des raisons qui
motive leur demande d’exclusion et les membres pourront se prononcer
sur ces arguments. - Durant tout la délibération une personne médiatrice (cf. article
précédent) fait le lien entre ce qui est reproché à la personne et le
membre en question. L’équipe de médiation est alors la seule habilitée à
relayer la parole de la personne concernée auprès des autres membres
de l’association. Il est important que la personne puisse se défendre de
ce dont iels est accusé. - Cette procédure dure au moins une semaine mais peut-être étendu
jusqu’à 3 semaine par décision du président de l’association pour
permettre plus de délibérations. - En cas de vote, les options d’exclusion « pour » ou « contre » sont les
options par défaut, mais il peut y être rajouté des options
supplémentaires sous la forme « maintien dans l’association a condition
que X ». Les modalités de vote (vote au jugement majoritaire, choix des
options) sont acté par le Président. - Une fois connu, le résultat est communiqué à la personne suspendue, au
- maximum 31 jours après qu’elle ai été informé
- Si l’exclusion est rejetée, l’éventuelle suspension de la personne
concernée est levée. Si l’exclusion est actée, la personne perd sa qualité
de membre. - Un·e membre exclu·e peut candidater 6 mois après son exclusion. La
procédure de réintégration est identique à celle d’une candidature
habituelle.
Article 3. Organisation du bureau
L’association se fixe un objectif général d’horizontalité, chaque membres
est encouragé à participer aux différentes taches. Le bureau est uniquement là pour les taches d’exécution qui ne peuvent être délégué.
3.1 Constitutions et élection du bureau exécutif
Le bureau exécutif est constitué au moins d’un Président, un Trésorier et
un Secrétaire. Une même personne ne peut pas occuper plus d’un poste au
Bureau exécutif.
Les membres sont sont élus au cours d’une Assemblée générale de
l’association. Toutes les candidatures doivent être exprimées formellement
avant le début de l’ensemble des votes.
Si un candidat qui a fait plusieurs souhaits de postes du Bureau exécutif est élu à un poste, sa candidature est automatiquement retirée pour les élections
suivantes.
Lorsque deux candidats au moins se présentent sur un même poste, les
élections sont validées à la majorité absolue des adhérents présents ou
représentés. En cas d’égalité, on procède à nouveau au vote, cette fois-ci à
majorité relative.
Lorsqu’un vote ne concerne qu’un seul candidat, celui-ci doit recueillir au moins le dixième des suffrages exprimés pour pouvoir être élu.
3.2 Taches incombant au Bureau exécutif
Les taches qui ne peuvent être délégué aux autres membres sont :
- Organisation des réunions mensuelles
- Planification des événements à venir
- Gestion des membres : Réponses aux demandes d’adhésion, arbitrage
des problèmes conformément aux textes de l’association. - Gestion budgétaire et légale
Article 4. Les assemblées générales
Les assemblées générales sont, comme le précise les statuts de
l’association, les moments où peuvent être renouvelés les textes de
l’association ainsi que son bureau exécutif.
4.1 Convocation de l’AG
Lorsque une assemblée est convoqué (cf statuts), différents mandats
doivent être prit obligatoirement :
- Convocation officielle à l’AG.
- Si des motions doivent être votées (modification des textes, nouvelle
orientations de l’organisation), préparation du vote. - Préparation de l’AG, laquelle valide la législature (rapport moral, rapport
financier et rapport d’activité) - Organisation des élections lors de cette AG, conformément aux articles
précédents.
4.2 Bilan de mandat
Tous les mandats prit dans le temps long, ainsi que les postes du bureau,
se doivent d’être accompagné de transparence et d’auto-critique,
conformément à nos valeurs. C’est pourquoi un temps est prévu pour que les
différents mandaté puisse faire leur bilan de mandat, ainsi que leur autocritique.
4.3 Modification des statuts, de la charte et du règlement intérieur
Lorsqu’un membre souhaite un changement dans un des 3 textes officiels
de l’association, il peut en adresser la demande formelle au reste de
l’association. Si au moins un cinquième des membres font cette demande
conjointement, une procédure est lancée :
- Clarification du périmètre du débat : quels articles posent problèmes,
qu’est-ce qu’il faudrait rajouter/enlever ? Est-ce que c’est un seul sujet ou
est-ce qu’on a à faire à deux problématiques différentes ? - Délibération et proposition de différents amendements et contreamendement.
- Formalisation d’amendements qui font consensus ou d’amendement qui
seront soumis au vote.
Lors de l’assemblée générale, il est rappelé les point clé de la procédure, les
principaux arguments, et on procède à un vote pour acter ou non les
changement dans les statuts, la charte ou le règlement intérieur. Les
propositions peuvent être voté ensemble ou un par un. Pour que le
changement puisse être validé, il faut qu’il obtienne une majorité relative de
« pour » pour la charte et le RI, et une majorité absolue des membres pour les
statuts.